LouisetteOn a tous notre place, la parole est entendue et ça contribue au dynamisme du Centre Social, c’est peut-être pour ça que je me suis engagée !

Pourquoi je suis arrivée ici ? Je passais au Centre Social quand il y avait des temps forts de temps en temps, que je découvrais par le bouche à oreilles. Et puis parce que je suis engagée à la CLCV qui tenait une permanence une fois par mois à Ty Blosne. A un moment j’ai dit « j’adhère » au Centre Social mais sans m’engager en tant que bénévole au départ, car je ne savais pas où me situer. En plus, avant de m’engager j’ai éprouvé le besoin de faire une formation sur les fondamentaux des Centres Sociaux. C’était pour mieux connaître la politique, les valeurs, l’origine des Centres Sociaux. Je venais aussi aux Collectifs d’animation sans être engagée car c’était un lieu ouvert aux habitants. Tout le monde avait sa place et ça, ça me plaisait énormément. Il y avait des propositions, des informations que j’entendais qui me donnais envie. Notamment quand il y a eu la réflexion autour de l’accompagnement des bénévoles et du lancement du tutorat. J’étais intéressée par ce projet et je me voyais bien être présente au tutorat auprès du professionnel. C’est ce qui me convenait le mieux. Et j’ai commencé, ça fait 2 ans maintenant.

C’est l’écoute et la bienveillance qui sont importantes dans ce que la personne a à dire, comment la personne vit son bénévolat. Le champ est ouvert. Le but c’est d’arriver à poser des questions qui font avancer le bénévole dans son engagement tout en se rapportant aux valeurs d’un Centre Social. Cela harmonise les échanges. Chacun a toujours quelque chose à apporter au groupe.

Ce qui m’apporte c’est le vécu des personnes parce qu’au cours des échanges je découvre l’autre dans ses projets, dans ses désirs du mieux-être dans leurs activités. Je n’ai aucune attente particulière sinon d’être là, d’être avec et faire avec. D’accompagner et de faire évoluer. Aujourd’hui, je sens que j’ai une place ici par les regards des uns et des autres. Il se passe quelque chose, la relation est bonne. Mais je ne mesure pas les retombées de mon engagement car ce n’est à moi de le faire. Etre moi-même là dans le groupes, dans les relations, je ne cherche pas plus.

J’avais entendu Hervé dire un jour qu’il faisait attention aux « invisibles du quartier ».

« Humanisme, solidarité, confiance, confidentialité, respect de l’autre »