Membre qualifiéMon parcours

Parisien de naissance, je suis arrivé à Rennes en 1972, à 24 ans, pour rejoindre l’équipe de l’agence d’urbanisme (AUDIAR), où j’ai passé toute ma vie professionnelle jusqu’en 2010, mêlant études et traitement de statistiques. J’ai assez vite adhéré à l’ASTI, Association de solidarité avec les travailleurs immigrés, où j’ai milité jusqu’en 1984, date à laquelle l’UAIR a pris le relai de l’ASTI, et où j’ai rencontré celle qui est devenue mon épouse ! Nous avons eu quatre (beaux) enfants, mais hélas le cancer l’a emportée en 2003. J’ai plus le goût de l’action associative et syndicale que proprement politique, même si je crois à la nécessité de la politique. Je suis membre de plusieurs associations, dont «Bienvenue !», fondée en 2013 en vue d’organiser l’accueil à domicile de demandeurs d’asile, et le mouvement national d’éducation populaire «La Vie Nouvelle-personnalistes et citoyens» et son groupe local.

Avec qui j’agis

Dans mes divers engagements associatifs, j’ai toujours eu le souci de l’action collective, rassemblant divers membres d’une association pour une action ou fédérant plusieurs associations autour de buts communs. Par exemple, «Bienvenue !» a rejoint les diverses associations qui soutenaient dès l’origine ce qui était «le squat de la Poterie», actuellement géré par «Un toit c’est un droit» et a de nombreux liens avec cette dernière. Il me semble nécessaire de toujours chercher ce qui peut rapprocher… quitte à «rompre» si vraiment rien n’est possible, plutôt que de se focaliser sur les différences.

Ce qui m’anime

Je constate que la société qui m’entoure, et plus largement l’humanité toute entière, est marquée par des inégalités de naissance, de fortune, de «dons» divers, physiques ou intellectuels, de pouvoir… et je crois fermement qu’il faut lutter contre ces inégalités en unissant celles et ceux qui en sont victimes, ainsi que ceux qui les soutiennent. C’est donc l’idée de parvenir à une plus grande justice qui me paraît devoir orienter notre action, voire, quand c’est nécessaire, notre lutte. Là aussi, définir ce que nous voulons collectivement me paraît indispensable.