C’est une semaine d’animations pour la petite enfance (0-6 ans) autour d’un thème national – S’aventurer. Pour carrefour 18, le choix s’est portée sur S’aventurer sans ou avec les écrans. A ce titre, du 23 au 27 mars 2020, vous trouverez un lots d’activités à la frontière entre le discours de santé public sur l’usage abusif des écrans et ses méfaits et les alternatives concrètes que les parents mettent en œuvre ou que les acteurs de la co-éducation peuvent proposer.
Il s’agira durant cette semaine de découvrir et d’expérimenter des ateliers comme : famililangues avec l’association langophonies, les jardins des arts avec l’association terre des arts, des lectures animées avec l’association lire et délire et le Service Médiation et Animation Éducative.
Mais aussi de rencontrer des professionnels.lles comme des orthophonistes, des psychologues, des psychomotriciens.nnes avec notamment la participation du Centre Médico psychologique et Pédagogique , l’intervention de Madame Elisabeth BATON HERVE, consultante en information et communication et Madame Karima DERKAOUI, psychologue, formatrice..
Tout ceci existe grâce au concours des familles de Carrefour 18 qui font le souhait lors de nos différentes instances de valoriser la petite enfance à Carrefour 18. Nous remercions aussi tous nos financeurs comme la CAF 35, le département 35 (avec entre autre l’intervention d’animateur numérique et développement social).
Au-delà des ateliers toute l’équipe du centre social se mobilise pour transformer le bâtiment grâce à des expositions fournies par CAF et Famille et la réussite éducative. Les professionnels.lles du centre social proposerons aussi des espaces libres et ouverts comme : un espace sensoriel (type snoezelen), un espace de création libre, un espace de documentation et bien sur leur disponibilité pour échanger.

Partenariat avec le Collectif « Etre parent aujourd’hui »

Le collectif « être parent aujourd’hui » est composé de nombreuses associations qui œuvrent autour de questions liées à la parentalité. Elles se regroupent autour de la mise en œuvre de tables rondes et ou de conférences gratuites et ouvertes à toutes et tous à raison de 3 ou 4 par an.
Pour l’année 2020, le Centre Social Carrefour 18 s’en est rapproché pour mettre en pratique un de ces nouveaux axes de son projet social 2020/2024 :
« Axe 1 : Soutenir, accompagner, développer les compétences et le pouvoir d’agir (parents, habitants et habitantes, bénévoles, migrants et migrantes, enfants, professionnels et professionnelles, collectifs…)
Le pouvoir d’agir prend sa source dans notre cadre de référence associatif qui tend à agir dans des valeurs de dignité humaine, de solidarité, de démocratie et cela en passant par l’accueil de toutes et tous et en faisant participer les habitants et les habitantes.
Le diagnostic amorcé dans le cadre de notre démarche de renouvellement social a pu mettre en lumière cette volonté qu’ont les habitantes et habitants d’être au coeur de la vie du Centre social. L’identité des centres sociaux allant dans ce sens, ce diagnostic nous invite aujourd’hui à questionner les modalités de la participation des premières et premiers concernés : Quels sont nos modes de gouvernance ? Quand, comment et sur quoi les habitantes et habitants participent, proposent, agissent et évaluent ?
Comment le Centre social construit et accompagne la diversité des publics qui composent son territoire ? L’intervention de Toumani Sissoko nous aura permis à toutes et tous (professionnelles, professionnels, habitantes et habitants, bénévoles …) de pointer l’intérêt d’un travail conjoint. La mutualisation et la reconnaissance des expertises de toutes et tous est notamment un des leviers qui favorise la participation. En affirmant cet enjeu dans le projet social 2020/2024, nous faisons le choix de valoriser les attentes des habitantes et des habitants, exprimées lors de la démarche de renouvellement, qui tendent à :

• Apprendre et à expérimenter une capacité à agir notamment pour améliorer ses propres conditions de vie.
• Réinvestir sa propre vie, son quartier, ses intentions citoyennes en développant une confiance et une estime de soi.
• Soutenir des actions collectives qui font d’une préoccupation individuelle une force d’action collective.

Pour cela, le diagnostic a révélé des pistes d’action qui redéfinissent la place du Centre social comme lieu de ressources, d’apprentissages, de conscientisations, de découvertes…
Pour nous, le pouvoir d’agir consiste en une posture de « faire avec » et non « à la place de ». Tous ensemble, contribuons à une meilleure autonomie, une capacité de choix, une puissance à agir sur notre propre vie et sur notre cité.
Notre objectif fondamental est avant tout de donner les moyens à toutes et tous d’être informés de manière adaptée (ex : langue, jargon …) pour connaître les outils que l’on a à notre disposition pour agir vers une amélioration de notre quotidien. Mais aussi de développer de l’expérience, du savoir-faire, du savoir être, des connaissances… pour faire que la réalité de vie des habitantes et habitants, de migrants et de migrantes, des enfants, des parents devienne une réelle expertise.
Pour cela, nous avons besoin d’actions qui visent à :

• Développer la confiance et l’estime de soi.
• Soutenir les personnes et les collectifs.
• Aller au plus près des premiers et premières concernés (sur l’espace public par exemple).
• Libérer la parole.

Le pouvoir d’agir pour nous passe par :

• Une reconnaissance individuelle des difficultés et des ressources de la personne.
• Puis par la création d’un collectif se retrouvant autour d’une cause commune.
• Et enfin par des actions contribuant à l’amélioration des difficultés.

Nous supposons que les expériences acquises grâce à cet axe contribueront à passer d’un besoin individuel à une dimension collective et à conforter ainsi la personne dans son rôle en tant que citoyenne et citoyen « averti ».

La dimension collective est d’ailleurs, elle aussi proposée et/ou accompagnée par :

• La contribution à la gouvernance de l’ARCS ; pour la porter, la faire évoluer et la rendre plus lisible et plus concrète.
• L’accompagnement à faire remonter les réalités de terrain par des prises de position, qu’elles soient associatives ou politiques. »
• Dans cette idée, de développement des compétences à pouvoir agir sur sa propre vie, le volet accès à l’information permettant de faire des choix en toute conscience est essentiel. Ainsi, pour les familles en questionnement la venue au plus près de conférenciers, d’animateurs de débats et/ou de tables ronde est un des leviers favorisant l’atteinte de cette intention.

A ce titre, les animateurs référent famille de chaque centre social et le collectif être parent aujourd’hui, consacrent des temps de concertation pour travailler les questions d’accessibilité à ces conférences (exemple mode de garde). De fait, l’ARCS apparaîtra dans la communication 2020 comme un des partenaires.

A noter pour 2020 l’intervention de Isam Idriss – du centre Babel – au centre social Carrefour 18 le jeudi 03 décembre 2020.